25/04/2013

Le vents se lève ! ....sur Carnets de campagne

Le vents se lève ! ....sur Carnets de campagne
Pour écouter l'émission du 25 avril : ICI

Un chaleureux merci à Philippe Bertrand  et à son équipe d'avoir mis le projecteur aujourd'hui sur "Le vent se lève  !" dans l'émission d'aujourd'hui, la quatrième consacrée au Gers, cette semaine. La vocation de Carnets de campagne est plus que jamais nécessaire et utile aujourd'hui : mettre en lumière et soutenir ces myriades d'initiatives citoyennes qui, dans nos provinces, dans nos villages, font la force de la France d'en bas.

Un chaleureux merci également  à tous ceux qui à la suite de cette interview nous ont envoyé des messages d'encouragement. C'est un carburant (vert ! ...comme l'espoir) dont on a besoin quand on se lance dans un projet aussi fou que celui de créer une maison d'édition dans le Gers, et sur une ligne engagée de surcroit. Donc n'hésitez pas à nous envoyer vos petits mots de soutien, et au passage à acheter et commenter nos livres ! Les causes que nous soutenons à travers eux n'en seront que plus fortes.

Nous demandons un peu de patience à tous ceux qui nous ont déjà adressé aujourd'hui ou nous adresseront des manuscrits : ils nous faut le temps de les lire et de vous répondre. Et puis une jeune maison d'édition se doit d'être très sélective dans ses choix, de tempérer parfois ses enthousiasmes, faute de pouvoir mener trop de projets en même temps.

Et aussi un amical bonjour à Cathy Rande (ah ! les Catherine !), gérante de l'épicerie coopérative l'Estanguette à  Estang (Gers), qui a aussi été interviewée aujourd'hui par Philippe Lambert : une épicerie solidaire, créée sous forme de SCIC avec les apports des villageois, quel beau geste citoyen pour faire re-vivre un village déserté par ses commerces traditionnels. Et pourquoi pas un livre sur cette expérience, pour qu'elle fasse des émules :  " Comment nous avons résisté à la mort annoncée de notre épicerie " ! Une place l'attend dans la collection "Ô rages"...

Enfin, si vous connaissez le vers de Paul Valery, dans le Cimetiere marin : "Le vent se lève, il faut tenter de vivre", je livre à votre reflexion la dernière phrase du "testament" du groupe situationnsite avant son autodissolution, que m'a envoyée aujourd'hui Alain Callès :
 Le vent se lève, il faut cesser de survivre.

22/04/2013

Les Robins des bois de l'énergie : mise en lumière en Mai dans la collection "Ô rages!'

A paraitre en mai
le quatrième livre de la collection Ô rages !
Comment nous résistons aux coupures d'EDF GDF chez les familles en difficulté.
Pour un vrai service public de l'énergie
 
Nous vous proposons une  nouvelle conversation avec un de ces "résistants d'aujourd'hui" que        "Le vent se lève !" affectionne et veut mettre en lumière :

Dominique Liot , un  "Robin des bois de l'énergie",
ce collectif d'agents EDF et GDF qui remettent le courant ou le gaz aux personnes en grande précarité à qui il a été coupé pour quelques factures impayées. Ce combat tantôt clandestin, tantôt médiatisé, a pour ambition de  rétablir le droit de tous à l'énergie, hérité des principes du Conseil national de la Résistance en 1946.

Soutenez ...avec énergie cette lutte en marquant votre intérêt pour ce livre et en le commandant à
editions.leventseleve@gmail.com  (livraison dès parution contre envoi d'un chèque de 11 euros avec votre adresse postale).

Carnets de campagne le 25 avril 2013 à 12h30

Les éditions Le vent se lève ! auront l'honneur et le plaisir d'être au micro de Carnets de campagne, l'émission de Philippe Bertrand sur France Inter le 25 avril à 12h30.
Deux sympathiques "cafteurs", que nous rmercions chaleureusement, ont en effet proposé que le projecteur soit braqué quelques minutes sur notre maison d'édition, dans le cadre de la semaine consacrée au Gers par Carnets de campagne.

Voici le programme de cette semaine gersoise de Carnets de campagne

Et le 20 mars dernier, Jean Charles Galiacy, dans Sud Ouest,  nous consacrait également un article.
Sudouest.20 mars 2013 paroles-resistantes

Merci à vous tous qui découvrez ce blog ou le suivez régulièrement de nous encourager en commandant nos ouvrages et en parlant de "Le vent se lève !" autour de vous.

17/04/2013

Sur la scène intérieure. Faits, Marcel Cohen (Gallimard, 2013)

Aline Sirba, notre critique littéraire, a plongé avec émotion dans ce livre poignant, écrit par Marcel Cohen à la mémoire de sa famille exterminée par la barbarie nazie. "Il restera dans mon panthéon personnel et dans celui de beaucoup d'autres lecteurs, j'espère" dit-elle en refermant ce "livre tombeau". A nous de soulever la pierre, sous laquelle frémissent encore tant de souffrances indicibles.
 
Le sillage de l’eau de Cologne.

                 Sur la scène intérieure. Faits, Marcel Cohen (Gallimard, 2013)
 
Marcel Cohen est un écrivain français discret dont la découverte est un trésor. Né en 1937, il a suivi une formation de journaliste avant de voyager et d’écrire [...]
On ressent une véritable tension entre la mise à distance et la douleur indélébile, mais la recherche de l’objectivité évite tout pathos, et la fidélité au plus près de la vérité découle du continuel va-et-vient entre les souvenirs d’enfance et le présent tangible de l’adulte qui écrit, avec pour seuls témoins de l’époque ces objets familiers qui ont par bonheur survécu aux années : un coquetier en bois peint que sa mère avait offert à une cousine, le violon de son père, un petit chien fabriqué avec de la toile cirée et bourré avec du crin par ce père qui voulait que son petit garçon reçoive un cadeau pour Noël, la gourmette de la petite sœur Monique, dont la loi française cynique et cruelle exigeait qu’elle ait six mois avant d’être envoyée dans les camps d’extermination avec sa mère, ce qui signifiait que toutes deux allaient être internées dans un hôpital en attendant de monter dans les convois de la mort. Comme il est insupportable, cet épisode où l’enfant voit les cheveux de sa mère blanchir et tomber en l’espace de quelques jours. Mais l’émotion palpable ne se départ jamais de la dignité, là où réside le plus bel hommage rendu à ces victimes de la barbarie.
Aline Sirba
 
Vous retrouverez l'intégralité de cette chronique sur la page "La plume au vent" de ce blog.

10/04/2013

Beatus Ille, Antonio Munoz Molina

Alice Sirba, notre chroniqueuse littéraire, revient comme chaque mercredi avec un nouveau livre dans son escarcelle. Elle nous " emmène cette semaine en Espagne, où nous remontons le temps que les écrivains d'aujourd'hui n'ont pas fini d'explorer, avec leurs mystères humains liés à l'histoire trouble des années noires du franquisme. Ici, un roman de l'écrivain espagnol Antonio Munoz Molina qui décrit avec maestria les destins d'êtres mus par leurs désirs mais contrariés par l'histoire. Beaucoup de questions dans ce roman gigogne qui retombe sur ses pieds en laissant le lecteur béat !"
Belle lecture à vous qui découvrirez ce roman !


Heureux celui qui détient les mots.

         Beatus Ille, Antonio Munoz Molina (Actes Sud, 1989, Points Seuil, 2012)

             Après avoir publié le dernier roman en date d’Antonio Munoz Molina, Dans la grande nuit des temps, qui nous entraîne dans une histoire d’amour improbable sur fond de guerre civile espagnole, les éditions du Seuil font paraître à nouveau son premier roman, publié initialement en 1989 et salué par une critique unanime. Dans Beatus Ille, l’auteur, qui est aussi chroniqueur pour le journal El Pais, dessine avec talent une carte du temps entre 1937 et 1969, sur laquelle un jeune homme, Minaya, suit à la trace une génération oubliée et recherche le manuscrit perdu d’un obscur écrivain entre Madrid et l’Andalousie.
 
Vous trouverez la suite de cette chronique d'Aline Sirba sur la page "La plume au vent" de ce blog.

05/04/2013

"Ô rages" ...ô espoirs !



Les trois premiers livres de la collection "Ô rages!" consacrée aux résistances d'hier et d'aujourd'hui attendent impatiemment que vous les lisiez, les commentiez, ouvriez le débat autour d'eux, et que vous les partagiez sur vos réseaux .
De façon à faire rougir Corneille (qui nous le pardonnera)
en transformant son " Ô rage ! ô désespoir"  (Le Cid)
... en "Ô rages ! Ô espoirs !",
car si tous ensemble, nous passons de l'indignation à l'action, le vent pourra se lever sur un avenir un peu plus radieux ...



Ils ont dit non à la délocalisation,
leur porte parole se fait l'écho de leur luttte

Une jeune rebelle de 91 ans raconte,
insoumise comme du temps de Pétain.









Une utopie réaliste , défendue
par un militant critique  de l'économie sociale

Vous pouvez commander ces livres auprès des libraires, notamment ceux que nous vous recommandons dans la page "Le cercle des libraires complices" de ce blog.

ou les commander en ligne, à droite de cette page, avec paiement sécurisé.

03/04/2013

La Splendeur de la vie, Michael Kumpfmüller

Il est urgent de lire, disions nous dans notre dernier message . Et il est urgent d'aimer aussi .
C'est ce message que nous rappelle l'inattendu roman d'amour vécu par Franz KAFKA,  et raconté par Michael Kumpfmüller dans "La splendeur de la vie". Un livre bouleversant qu'Aline Sirba, notre chroniqueuse littéraire nous propose de découvrir aujourd'hui.


L’amour, avant qu’il ne meure.

 La Splendeur de la vie, Michael Kumpfmüller (Albin Michel, 2013)

             L’écrivain contemporain allemand Michael Kumpfmüller a mis ses pas dans les derniers pas de Franz Kafka, s’est immergé dans son journal, ses lettres et ses fictions pour nous livrer un vrai roman d’amour, tragique et bouleversant. Dans La Splendeur de la vie, qui allie la beauté du sentiment au savoir de la fin irrémédiable, c’est le dernier amour de Franz Kafka qui nous est conté sous la lumière de la grâce.
 
Aline Sirba

Vous trouverez la suite de cette chronique sur la page "La plume au vent" de ce blog