21/02/2013

Cap sur Rio !


Le vent se lève ! Et nous pousse vers les côtes du Brésil ... Du 23 février au 8 mars, je serai à Rio de Janeiro, cette ville trépidante et extra-ordinaire qui vibre d'énergie. Et que partage une ligne de démarcation invisible, entre les quartiers chics et riches, au bord des plages magnifiques (Copacabana, Ipanema, Leblon ...) et les favelas, colorées et pauvres, qui escaladent les moros.
Rendez vous est déjà pris, dimanche prochain, pour une nouvelle conversation avec Otavio, résistant d'une de ces favelas, celle de la Vale Encantado,  enfouie dans la luxuriante foret de Tijuca, la plus grande foret urbaine du monde.

Pourquoi résiste-t-il donc ? Pour que survive et se développe la petite communauté  de cette favela. Pour que ses habitants aient une vie digne. Pour que ses enfants aient un avenir. Ils ont créé, tous ensemble, une coopérative originale qui vit d'écotourisme, d'artisanat ...et aussi de musique ! car Mathieu  Chedid (M) et Seu Jorge, un chanteur brésilien, ont donné en 2012 un concert au fin fond de la fôret, qui a attiré les "people" des quartiers chics ...Belle revanche n'est ce pas ?
Si vous voulez en savoir plus et puiser des idées dans cette favela qui se bat (ça rime !) faites un détour par la Vale Encantado . Avant qu'un prochain livre de notre collection "Ô rages" ne vous raconte l'histoire de cette résistance brésilienne qui nous enflamme, comme les sambas du carnaval !
En savoir plus : Blog Florette no Brasil
Vue sur Rio depuis  la Vale Encantado

20/02/2013

Esquisse d’un pendu, Michel Jullien


La chronique d'Aline Sirba a cette semaine un parfum particulier, celui des vieux grimoires du Moyen Age.  Aline est allée chercher le roman qu'elle nous présente au fond des ateliers de copistes et d'enlumineurs, qui fabriquaient page à page les ouvrages de l'époque. Et la lutte contre la copie illégale apparait au fil de l'histoire, faisant se rejoindre de façon inattendue XIVème et XXI ème siècles. "Voilà un livre qui remet un peu nos pendules à l'heure : même si l'histoire se situe au Moyen-âge, on ne peut qu'y voir le début de notre peur des téléchargements illicites contemporains, de la copie à tout train, de la réaction sans recul face à l'actualité qui nous assaille tous les jours, des gazouillis qui se propagent comme traînées de poudre". (Aline Sirba).

 Le « recopillage » tue ?

                    Esquisse d’un pendu, Michel Jullien (Verdier, 2013)

             Michel Jullien est né en 1962. Il est l’auteur remarqué de Compagnies tactiles (2009) et d’Au bout des comédies (2011). Son dernier roman en date, Esquisse d’un pendu, raconte un épisode de la vie d’un copiste attitré du roi Charles V et nous plonge autant par son style que par l’histoire dans un Moyen-âge foisonnant, loin de l’image sclérosée ou obscure que l’on peut en avoir. 

Vous pouvez lire l'intégralité de cette chronique sur la page "la plume au vent" de ce blog.

13/02/2013

Adèle et moi, Julie Wolkenstein (P.O.L, 2013)


Quand la chronique d'Aline Sirba sur un des ses livres "coup de coeur" se fait aussi belle et limpide que celle d'aujourd'hui, c'est que le roman mérite que nous l'adoptions, sans réserve. La recherche de l'aïeule qui guide une femme vers son propre destin, voilà qui parlera  à tous ceux qui sont en quête d'un avenir digne du passé des êtres chers, qui ont disparu. En faites vous partie, comme nous ? Alors Adèle et moi a dû être écrit pour vous aussi.
 
Impression soleil levant.

                             Adèle et moi, Julie Wolkenstein (P.O.L, 2013)

          A la mort de son père, la narratrice d’Adèle et moi, la quarantaine, universitaire et romancière, découvre par hasard en triant les papiers du défunt un vieux mémorandum sur son arrière-grand-mère, prénommée Adèle, et rédigé par une certaine tante Odette. Elle se lance alors dans une enquête généalogique, intriguée par cette femme libre qui chérissait la mer, première propriétaire de la maison secondaire familiale en Normandie, et dont elle n’avait jamais entendu parler auparavant. Ce roman qui se glisse entre les replis du temps et des vagues de la mémoire oscille entre vérité et fiction, la narratrice recomposant une Adèle à son goût pour mieux se trouver elle-même. Ce roman est la somme de ses recherches, de ses trouvailles, de ses « hésitations ».
 
Aline Sirba, 13 février 2013.
 
Vous pourrez lire cette chronique dans son intégralité sur la page "La plume au vent" de ce blog.

12/02/2013

"Ô rages !" Une jeune collection qui grandit ...


L'acte de résistance d'une jeune rebelle de 90 ans
Molex : ceux qui ont dit NON à la délocalisation



Tous en Coopératives : passer de l'utopie à la réalité












Vous pouvez consulter la présentation détaillée de ces trois titres et de leurs auteurs sur la page "Collection Ô rages !" de ce blog.
Et les commander auprès du cercle des libraires complices (voir la page "Le cercle des libraires complices" ou en ligne sur ce blog avec Paypal.








07/02/2013

Certaines n’avaient jamais vu la mer, Julie Otsuka (Phébus, 2012)

Aline Sirba, notre chroniqueuse littéraire, a lu pour nous cette semaine un beau livre de mémoire, qui vient d'obtenir le prix Femina étranger : il rend hommage à ces femmes japonaises qui ont dû s'exiler vers les Etats-Unis dans les années 20 pour des mariages arrangés avec les Japonais migrants, fascinés par le mirage américain. Comme le souligne Aline, "elles sont pleines d'espoirs en partant mais elles arrivent en enfer. L'auteur prête sa plume à des voix douloureuses jamais entendues. C'est beau, puissant, poétique, et redonne vie aux oubliées de l'Histoire".
Pour mémoire.
              Certaines n’avaient jamais vu la mer, Julie Otsuka (Phébus, 2012)
 Julie Otsuka, romancière américaine, fait partie de ces écrivains qui veillent sur le souvenir. Pour pallier notre indifférence et nos mensonges par omission, pour rattraper notre mauvaise conscience collective, ils ont ce don de redonner vie aux oubliés de l’Histoire. Certaines n’avaient jamais vu la mer, étonnant chant sorti du tombeau de la mémoire, a reçu le prix Femina Etranger en 2012.  
Au début des années 1920, des Japonais venus tenter leur chance aux Etats-Unis, eldorado alors en manque de main d’œuvre, font venir des femmes de leur pays natal, des Japonaises avec lesquelles ils se marient par procuration, au prix de quelques arrangements financiers avec les familles pauvres des candidates à l’exil. Au moyen du pronom personnel « nous », voix féminine collective, ces Japonaises émigrées racontent leur histoire, qui s’élève sur un mode incantatoire propre à la lamentation funèbre du thrène antique, entre récit de vie et gémissements. Ce mode de narration original évolue subtilement au fil des pages, la clameur plaintive laissant la place à un récit plus apaisé qui s’individualise et permet de distinguer des voix émergeantes de plus en plus nombreuses. Il n’y a pas une seule héroïne, toutes les femmes sont des héroïnes inconnues, toutes ont leur pierre à apporter à l’édifice du souvenir. C’est cette litanie qui compose le roman, fixée pour l’éternité dans une écriture magnifiée par son propre écho.
Aline Sirba
Vous trouverez l'intégralité de cette chronique dans la page "la plume au vent" de ce blog.

05/02/2013

Trois titres dans la collection "Ô rages !"


6 février 2013 : le troisième livre de conversation de la collection  "Ô rages !" est né ! ...
Première présentation avec l'auteur Jacques Prades demain 6 février à la librairie Terra Nova à Toulouse, 18 rue Gambetta à 19 heures.
Vous pouvez consulter la présentation détaillée de ces trois titres et de leurs auteurs sur la page "Collection Ô rages !" de ce blog. Et les commander auprès du cercle des libraires complices (voir la  page "Le cercle des libraires complices"  ou en ligne sur ce blog.
Tous en Coopératives : passer de l'utopie à la réalité
 
L'acte de résistance d'une jeune rebelle de 90 ans
Molex : ceux qui ont dit NON à la délocalisation

01/02/2013

L'émission Service Public de Guillaume Erner, sur France Inter est aujourd'hui consacrée à l'économie sociale et solidaire. Ecoutez là ou réécoutez la en podcast.
http://www.franceinter.fr/player

Et ensuite lisez le prochain livre de Le vent se lève ! qui sera en librairie le 6 février : "Comment résister au capiitalisme, tous en ccopératives !"